Ce que j’ai pensé de… Case 39

Publié le 9 août 2018 par SM. Chevallier

Bonjour à tous,

Cette semaine, un retour sur le film Case 39 avec Renée Zellweger et la douce Jodelle Ferland que j’avais précédemment appréciée dans Kingdom Hospital.

Pour le synopsis, voici de quoi il en retourne :

Emily Jenkins est assistante sociale. Elle pense avoir tout vu parmi les situations familiales les pires... jusqu’à ce qu’elle ait entre ses mains un dossier bien mystérieux, celui d’une enfant de 10 ans, Lilith Sullivan. L’assistante sociale est convaincue que Lilith est maltraitée par sa famille, ce qui sera vite confirmé quand les parents essayeront de tuer leur unique fille. Emily parvient à arracher la jeune fille à son foyer et décide de la garder avec elle en attendant une bonne famille d’accueil. Mais elle ne tardera pas à découvrir que Lilith n’est pas si innocente qu’elle le pensait et que les apparences sont le plus souvent trompeuses.

Bien alors très clairement, nous sommes sur un film d’enfant maléfique. En termes d’originalité, je dois avouer que cela est compliqué pour le réalisateur Christian Alvert de créer la surprise, voire même d’instiller un peu d’originalité au projet. Pourtant, il est clair que le début du film, quoiqu’un peu lent à mon goût, pose les bases d’un bon thriller.

Alors, je dois préciser qu’il faut se sortir de la tête les Damien, la Malédiction, les Esther et autres films qui ont fait le succès de ce genre. Ici, on reprend les poncifs du genre et on les remodèle à la sauce démon-source. Pour autant, cela n’est pas mal amené. Lent certes, mais agréable de tension.

OK, comme ça, ça a l’air cool, mais pour le reste ?

La réalisation est bonne. Les enchaînements sont fluides et l’histoire accumule les clichés. Le problème majeur est l’invraisemblance de certains passages ou actions des personnages. Cependant, cela reste subjectif et ne concerne que moi. Par contre, certaines scènes sont vraiment géniales : par exemple la scène des frelons !! (Je n’en dirai pas plus…)

À part Renée Zellweger, y a d’autres têtes d’affiche ?

Et bien on retrouve un Bradley Cooper en mode psy, mais il ne fait pas partie des personnages principaux. Non, le vrai point fort de ce film est Jodelle Ferland qui affiche toute la palette des émotions et nous fait froid dans le dos. Elle nous serre le cœur de tendresse et nous horrifie avec sa maturité et son regard dur. Bref, ne serait-ce que pour sa performance, le film mérite d’être vu !!

Et sinon, côté horreur et hémoglobine ?

Rien de tout ça dans Case 39. Nous sommes sur une atmosphère lourde, emplie de suspens avec une musique d’ambiance ou des silences pesants. Bref, peu d’action sur cette bobine.

Pour terminer, je regrette néanmoins le parti pris des scénaristes pour la fin. Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est ridicule (et mal fait), mais je m’attendais à quelque chose de plus subtil…

Pour conclure, Case 39 est divertissant et vaut vraiment le détour pour le jeu d’actrice de Jodelle Ferland. Une soirée flippette entre amies ? Case 39 fera l’affaire, mais sera vite oublié.