Le Yeti : la fin du mythe ou comment généraliser les résultats d'une analyse

Publié le par SM. Chevallier

Bonjour à tous,

Cette semaine c’est au mythe du Yéti que nous nous attaquons. En effet, le 29 novembre dernier, une étude scientifique est sortie indiquant qu’en réalité ce que l’Humanité prenait pour des créatures hominidés (Yéti, Sasquatch et compagnie (non, non, non, Chabal ne fait pas partie de ces espèces ! J)) ne se révélaient être au final que des ours…

Pour les anglophones ou les amateurs de Google Traduction, je vous mets en fin de post le lien vers l’étude de The Royal Society. Cette information est parfaitement relayée par le site Kombini qui se hâte de crier que le Yéti n’existe pas ! On est dans le misérable sensationnalisme qui vérole notre société et déclenche des débats sans fin dont la portée est loin de chatouiller la plante des pieds des anges !

MYTHO ! m’écriai-je ! Non pas que je sois un fervent défenseur de la cause yétiienne (ne cherchez pas ce mot n’existe pas ;-)) puisque je connais assez peu le sujet mais encore une fois, je me révolte contre la désinformation. Et pour cause, l’étude ne porte que sur deux échantillons prétendument appartenant à des Yétis. On a déjà vu plus fourni comme support d’étude !

Alors certes, les résultats sont sans appels : les analyses prouvent bien que les échantillons n’appartiennent pas à la race du Yéti (si toutefois, nous pouvons parler de race…) mais enfin, cela ne veut pas dire pour autant que le Yéti n’existe pas !

Si demain je fournissais des échantillons de poils de lapin et de cochon en demandant aux scientifiques de prouver qu’il s’agit bien de poils humains, ces derniers en concluraient que non, il ne s’agit pas de poils humain ! Et cela me semble tout à fait logique.

Mais pour autant, serait-il légitime de publier un article en titrant : « Fin d’un mythe : les humains n’existent pas ! » ?

Et bien, pour ma part, je suis certain que non.

Alors c’est vrai, je n’ai pas de preuve de l’existence des Yétis et autres bestioles de ce type mais comme dirait l’autre, je n’ai pas de preuve de l’inverse non plus. Alors, tant que personne ne sera en mesure de me convaincre que la cryptozoologie est peine perdue (eh, eh ! On apprend des nouveaux mots sur ce blog ! J), je continuerai d’imaginer que tout est possible... ou pas.

En attendant, je vous souhaite du courage pour supporter cette vague de froid et portez-vous bien !

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