Ce que j'ai pensé de... Let us prey

Publié le par SM. Chevallier

Ce que j'ai pensé de... Let us prey

Hello,

Cette semaine, je partage avec vous mon sentiment suite au visionnage de Let us prey de Brian O’Malley. Pour ceux qui ne le connaissent pas, il s’agit d’un réalisateur irlandais dont j’ignorais l’existence avant d’avoir vu son film. Bref, même si celui qui a fait le film n’est pas connu de tout le monde, il n’en reste pas moins que son œuvre m’est apparue intéressante.

Synopsis

Rachel, une agent de police récemment transférée dans un village de campagne, arrête le seul criminel du coin lors de sa première tournée de nuit. Si elle l’arrête facilement, elle ne tarde pas à découvrir que sa présence au commissariat fait remonter à la surface le passé trouble de la petite communauté. Et ces réminiscences prennent des formes diverses : massacre d’une famille entière, crime homophobe...

Voilà, le décor est planté. Visuellement, le film est riche en atmosphère. Nous nous trouvons sur le sol du Royaume-Uni et cela transpire de manière positive. Dès le début, le tableau est posé avec l’apparition d’un homme étrange au milieu des vagues.

Bon et du coup, ça bouge un peu ou bien on s’emmerde ?

Sur ce point, je dois avouer que j’hésite. Le rythme est lent et les révélations tardent à venir et pourtant, je trouve que ça fonctionne. Les personnages clichés présentent à mesure de l’avancée une complexité qui en fera frissonner plus d’un.

Certes, l’ensemble un peu naïf et dogmatique, mais au final, j’ai passé un agréable moment.

Ce que j'ai pensé de... Let us prey

Et au niveau hémoglobine ? Ça gicle partout ou ça s’égratigne ?

Côté gore, les fans devront passer leur chemin. Nous sommes sur un film d’ambiance avec un rapport étroit à la religion, la miséricorde et l’American Car Wash du péché ! Certes, il y a deux trois éclaboussures, un ou deux crânes enfoncés, mais on reste dans le soft.

Tu parles de religion... Moi ce genre de film c’est pas trop mon truc...

Alors oui, la religion sert de base à l’histoire. Cependant, le thème est abordé avec simplicité et reste léger. C’est aussi l’un des problèmes des films : on en dit trop ou pas assez, mais au final, le spectateur que je suis est resté sur sa faim.

Bon, en conclusion, on fait quoi ?

Le film est agréable pour une soirée pizza, mais ne mérite pas non plus de figurer au panthéon des meilleurs oeuvres du genre. Il est sympa, mais s’oublie vite.

Voilà, j’espère vous avoir donné envie (ou pas) de voir ce film.

Ah oui, j’oubliais : à noter la présence de Liam Cunningham, un acteur anglais dont personne ne connaît le nom mais dont le visage est bien connu ! Il est parfait dans son rôle !

Ce que j'ai pensé de... Let us prey

En attendant, je vous souhaite une bonne semaine ! Prenez soin de vous et de ceux qui vous sont chers.

Publié dans Films

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S
Dès que j’ai aperçu le mot « Prey » dans le titre, j’ai su que ce n’était pas mon type de film. De plus, l’intrigue parle de plusieurs événements horribles qui se sont produits dans une petite région et je ne suis pas sûre de pouvoir assister à tout ce massacre.
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S
C'est clair que si tu n'es pas friante de massacres, je te le déconseille ! La fin du film en est truffée !