Il était une fois… Les histoires dérangeantes qui se cachent derrière nos contes préférés.

Publié le par SM. Chevallier

Source des images : http://hearme-roar.skyrock.com/3139958528-La-vraie-histoire-des-contes-de-fees-attachez-vos-boyaux.html
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Machinalement, lorsqu’un enfant demande une histoire avant d’aller se coucher, nous viennent en tête les fabuleux contes de notre enfance. Mais saviez-vous qu’en réalité, derrière ces gentilles histoires guillerettes, gonflées de bons sentiments et de crème de marshmallow se cachent en réalité des récits bien plus sombres ?

Que diriez-vous d’évoquer un petit meurtre ou une mutilation à vos bambins avant qu’ils aillent se coucher ?

L’heure du coucher est très souvent adoucie par des histoires de belles princesses et de magnifiques princes qui fendent le vent sur leur fidèle destrier.  Parfois, ces histoires sont ponctuées d’insertion de sorcières qui font peurs, mais restent comiques le tout ponctué des charmants habitants de la forêt. Pourtant, à bien y regarder, lorsque l’on déroule le fils jusqu’aux origines de ces contes de fées, ce que l’on découvre est loin d’être aussi réjouissant ! De la Petite Sirène au Petit Chaperon Rouge, les interprétations mielleuses que nous connaissons et aimons, proviennent de récits bien plus sombres : les origines troublantes de ces histoires classiques sont tout sauf douces.

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1. Hansel et Gretel

L’horrible histoire de Hansel et Gretel est probablement celle qui a été le moins édulcoré au cours de ces dernières années. Une belle-mère, cruelle, convainc son mari que la seule façon d'éviter la famine est d'abandonner leurs enfants. Le frère et la sœur surprennent les vilaines intentions de leurs parents et décident de s'enfuir dans les bois. Ils se font capturer par une sorcière pas si gentille qui a la ferme idée de les engraisser pour pouvoir les manger.

L’histoire reste dans les schémas classiques de tout bon conte pour enfant. Pourtant, ce qui est à mettre en relief est que "Hansel et Gretel" ne s'éloigne pas trop de la réalité de la Grande Famine de 1315-1317, qui sert de toile de fond au récit cannibale. La famine et la maladie ont dévoré l'Europe pendant cette période, entraînant le crime, la mort massive et le cannibalisme. En outre, de nombreux parents affamés ont été forcés d'abandonner leurs propres enfants afin d’éviter de mourir de faim. Sans compter ceux qui, plutôt que de les perdre dans les bois, ont préféré les utiliser comme ingrédients pour un bon pain de viande…

Source de l'image : http://www.revueclairobscur.ca/contes-de-fee-contes-sadiques/

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2. Le Petit Chaperon Rouge

Étonnamment, ce sont les frères Grimm qui ont adouci l’histoire du Petit Chaperon Rouge au XIXe siècle en y ajoutant un chasseur qui finit par sauver tout le monde. Dans les versions antérieures, ainsi que dans l'édition de 1697 de Charles Perrault, le Petit Chaperon Rouge mange sa propre grand-mère sans le savoir après que le loup déguisé, lui ait donné les tripes de la veille femme à manger. Dans une autre interprétation troublante, le loup exige que Le Petit Chaperon Rouge se déshabille. Dans cette version, la fillette lui obéit et rejoint le loup dans le lit après avoir jeté ses habits aux flammes… Finalement, elle se fait dévorer vivante et l’histoire s’achève ainsi. Je comprends pourquoi les frères Grimm ont décidé d’édulcorer le conte qui n’était au départ qu’un scénario de film d’horreur !!

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3. La Petite Sirène

Dans la version Disney de "La petite sirène", Ariel échange sa douce voix contre une paire de jambes (une seule jambe aurait été trop juste J). Dans l’histoire originale, Hans Christian Andersen (1837), c’est sa langue qu’elle sacrifie ! Slip ! Un coup de ciseau et on en parle plus ! (j’espère que les plus malins d’entre vous aurons su apprécier ce jeu de mots J). Pire encore, chaque pas que la sirène fait provoque une douleur insupportable comme si les couteaux affûtés lui transperçaient cuisses et mollets ! Au challenge s’ajoute le fait qu’elle ne dispose que d’un jour pour convaincre le prince de l’épouser… Sinon, elle finira changer en écume de mer (au vu des horreurs précédentes, cette fin paraît bien douce…).

Dans une décision hasardeuse, la sirène à deux pattes se met à danser pour épater le prince tout en sachant pertinemment que chaque mouvement provoquera des douleurs atroces. A moins qu’elle ait été championne de Hip-Hop océanique, j’ai pour ma part un peu de mal à comprendre la logique de sa décision… Enfin tout cela pour dire qu’au vu de sa médiocre prestation, le prince choisit d’épouser une autre femme ! (salaud !)

Les gentilles sœurs de la sirène lui fournissent alors un poignard pour étriper le malotru  et sauver sa propre peau (j’ai oublié de préciser que si le prince meurt dans d’atroce souffrance, entrailles à l’air et sang qui éclabousse les rideaux, la sirène sera sauve !), l’héroïne pour le moins masochiste ne se résout pas à passer à l’acte. Au lieu de cela, comme promis, elle se dissout dans la mousse de la mer comme une pauvrette qu’elle est !

Source de l'image : http://www.revueclairobscur.ca/contes-de-fee-contes-sadiques/

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4. Belle au bois dormant

Il n'y a pas de fées marraines dans "Sun, Moon, and Talia", le conte folklorique dérangeant sur lequel est basée La Belle au bois dormant. Le poète italien Giambattista Basile a publié l'histoire pour la première fois en 1634 et, dans cette version, au lieu de se faire piquer par un fuseau, un simple morceau de lin se loge sous l'ongle de la jeune femme l'amenant à s'effondrer et à paraître morte. Son père navré, qui ne supporte pas l'idée d'enterrer sa fille, la place sur l'un des nombreux lits de son vaste domaine. Les années passent, papa et maman trépassent et le château finit par tomber dans l’oubli.

Puis, un jour, alors qu’un roi chasse non loin de l’ancien domaine, son faucon le fait atterrir dans la maison de l’ancien seigneur où il découvre la belle endormie dans l’une des pièces. Comme il est bien incapable de réveiller la jeune femme inconsciente, il la viole. Normal. Une fois sa basse besogne faite, il retourne dans son royaume.

La Belle au bois dormant, toujours inconsciente est enceinte sans le savoir et donne finalement naissance à deux enfants. L’un des bébés qui le plus la dalle, suce le lin de son doigt, entraînant ainsi le réveil de la belle. 

Malheureusement, le roi qui l'a violée s'est marié depuis et quand sa nouvelle femme apprend l'existence de le belle au bois dormant, elle envisage de massacrer les enfants, de les faire cuire et de les servir au roi pour dîner. 

Le cuisinier (Etchebest J) de la reine accepte à contrecœur. Mais au moment de zigouiller les bambins, il est pris de remords et les échange contre de la viande d'agneau. Finalement, le plan de la vilaine reine est révélé au roi qui, de fureur, la brûle vive pour enfin pouvoir épouser la belle au bois dormant. Ainsi, on appellera plus cela du viol !!!

Quant au cuisinier qui a sauvé les enfants? Il reçoit une promotion et le couteau orange de Top Chef ! J

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5. Le prince Grenouille

Oubliez les smacks magiques d’une princesse collés sur le front d’un crapaud ! Dans la version des frères Grimm du Prince Grenouille, la fin est beaucoup plus violente. En effet, malgré le manque d'intérêt évident de la princesse, le prince grenouille, gluant à souhait, continue sa cour jusqu'à ce qu'il parvienne à la rejoindre dans son lit. La princesse qui l’aperçoit est écœurée par la vilaine bête et jette l'amphibien contre le mur. Et, contre toute attente, c'est cet acte agressif contre nos amis les animaux qui transforme la grenouille en prince et non pas le baiser de pitié que nous connaissons du dessin animé. 

Dans une version plus hardcore, la princesse coupe la tête de la grenouille qui se transforme en prince égorgé se vidant de son sang…. Tellement romantique ! Qui a dit que l’amour faisait mal ?

Source de l'image : http://www.revueclairobscur.ca/contes-de-fee-contes-sadiques/

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6. Cendrillon

Les demi-sœurs maléfiques, Anastasia et Drizella, sont les pires avec leurs manières autoritaires, leurs attitudes désinvoltes et sans pitié ainsi que leurs ongles qui passe sur le tableau noir en crissant, rien de plus horrible !  Elles remportent d’ailleurs très certainement le prix des sœurs les plus terribles des archives de Disney. Pourtant, cette version des demoiselles  devient carrément psychotique dans l’histoire originale des frères Grimm du 19ème siècle.

On se souvient peut-être quand Anastasia et Drizella se battent pour mettre leurs pattes grassouillettes  dans la pantoufle de verre ? Dans la version Grimm, les sœurs désespérées se découpent sciemment les parties de pied qui ne veulent pas entrer dans la chaussure ! Et vas-y que ça dégueule d’hémoglobine dans tous les sens !!!

Mais le prince, qui n’est pas tombé de la dernière pluie ( K) voit clair dans leur manège et dans les hectolitres de sang qui dégouline - littéralement. Il laisse tomber les deux estropiées pour finalement enfiler la pantoufle (j’espère que ce n’est pas une métaphore…) à Cendrillon. 

Ajoutant l'insulte à la blessure, l’histoire se termine par une volée d'oiseaux qui picorent les yeux des sœurs pour leur méchanceté.

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7. Blanche-Neige

Selon l'historien allemand Eckhard Sander, Blanche-Neige pourrait être basé sur l’histoire vraie d’une noble nommée Margarete von Waldeck de la Bavière qui aurait vécue au 16ème siècle. La jeune Margarete tomba amoureuse d'un prince qui devint plus tard Philippe II d'Espagne. Le père et la belle-mère de Margarete désapprouvaient leur relation car ils la trouvaient politiquement incommode. À l'âge de 21 ans, Margarete décéda, apparemment empoisonnée. Fin de l’histoire.

En ce qui concerne les adorables nains, la famille von Waldeck aurait dirigé une mine de cuivre où de jeunes enfants étaient employés et dont beaucoup souffraient de graves difformités en raison des mauvaises conditions de travail. Les enfants travailleurs étaient moqueusement appelés nains. Est-ce qu’ils chantaient ? Probablement sous les coups de fouets !

Fin de l’histoire.

Bon et bien moi qui n’ai rien contre un brin d’originalité, je me vois bien raconter les véritables histoires de ces princesses Disney à une ribambelle de gamins apeurés ! Les contes n’ont-ils pas vocation à faire réfléchir nos chères têtes blondes à ce que notre monde recèle de si merveilleux ? J

En attendant de vous retrouver la semaine prochaine, portez-vous bien et allez-y molo sur les histoires qui font peur !

 

Publié dans Etrange

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