Licence to write : L’atelier d’écriture de Bruno Tessarech !
Bruno Tessarech, l'Atelier d'écriture
“Professeur, écrivain, animateur d’atelier d’écriture, en particulier celui de la fondation Bouygues, Bruno Tessarech aime autant lire qu’écrire.
Dans ce petit recueil bourré d’anecdotes et de citations, il nous livre les conseils simples, délicats, inspirés et précis pour vous accompagner le long de ce voyage en enfer ou au paradis que peut être l’écriture d’un roman : le choix du Je ou du Il, la patience, les bonnes interrogations, de l’usage des carnets, du rythme de l’attaque, des personnages secondaires…
L’enfer d’un travail harassant, plein de doutes et d’angoisses, souvent pour une reconnaissance aléatoire.
Le paradis de la création, de la liberté, de l’ouverture sur un autre monde dont vous aurez dessiné les contours.
Des rituels de Jules Renard, à la trousse de dépannage d’Italo Calvino en passant par l’espièglerie brillante de Stephen King, Bruno Tessarech nous offre les crayons les plus affûtés et les gommes les plus douces pour tenter cette expérience unique.”
Bruno Tessarech, l'Atelier d'écriture
Bruno Tessarech, c’est qui ?
Avant de décider de me lancer dans le livre de Bruno Tessarech, je dois confesser que je ne connaissais pas cet écrivain.
Au sortir de ma lecture, force est de constater que je ne l’appréhende pas davantage si ce n’est sa vision très générale sur son approche de l’écriture.
Bruno Tessarech est un homme de pensées. Après une existence destinée à la pédagogie à travers ses expériences de professeur de philo, il quitte tout pour se consacrer à l’écriture.
Plusieurs œuvres à son actif témoignent d’une belle production et de qualité qui plus est !
Des romans engagés tels que Les Sentinelles au plus techniques comme La Machine à écrire ou l’Atelier d’écriture.
Bref, vous l’aurez compris, Bruno Tessarech est un auteur qui compte et dont les œuvres rencontrent un vif succès.
Loin de mon univers de prédilection, je ne me jetterais pas sur ses livres au vu de la PAL qui met sous pression ma soif de violence et d’épouvante.
Cependant, je peux sans conteste vous inviter à lire cet auteur.
D’ailleurs, depuis 2008, Bruno Tessarech est le président du jury du Prix Nouveau Talent.
La création est autant affaire d’instinct que de métier.
Bruno Tessarech, l'Atelier d'écriture
L’atelier d’écriture de Bruno Tessarech, une bonne lecture pour l’écrivain en herbe que je suis ?
J’ai décidé, il y a quelques mois, de me procurer plusieurs livres sur l’approche de l’écriture mise en lumière par des auteurs qui ont déjà fait leur petit bout de chemin.
Le premier est l’Atelier d’écriture de Bruno Tessarech et, bien que ce livre ne m’est rien apporté de nouveau, j’en ai apprécié la lecture.
Les conseils sont bien présents même si, à mon sens, ils ne sont qu’effleurés.
Néanmoins, j’admets que l’information est là.
Avec des références historiques, Bruno Tessarech nous tisse les différents types d’écrivains, dont celui que vous pourriez devenir un jour !
Certaines phrases m’ont marqué, car je m’y suis retrouvé, mais nous sommes tout de même profondément ancrés dans un gigantesque effet Barnum.
Bien écrit, cet atelier s’adresse principalement aux jeunes auteurs lancés à bribe abattus dans leur première tétralogie et qui, au bout de la vingtième page, commencent à s’interroger.
De la méthode et une bonne connaissance de soi, voilà ce qui pour moi ressort de l’Atelier d’écriture de Bruno Tessarech.
En fait, on décide de devenir écrivain parce qu’on ne voit pas vraiment où on pourrait se réaliser mieux.
Dois-je me ruer sur l’Atelier d’écriture de Bruno Tessarech avant de me jeter dans le grand bain ?
Non, pas spécialement. L’essai de Bruno Tessarech compile une série de conseils de base qui permettra aux néophytes de comprendre certains mécanismes de l’écriture.
Il ne s’agit pas d’une œuvre essentielle à maîtriser pour se lancer dans la rédaction de son premier manuscrit.
Je reprocherai tout de même à Bruno Tessarech le nombre de ses références très classiques pioché dans un univers littéraire qui me semble bien plus riche que cela !
Pour les trublions comme moi qui aiment tout ce que les livres peuvent avoir à la fois de populaire et d’érudit, je trouve que les exemples dans l’Atelier d’écriture manquent cruellement de modernité.
La littérature de manière générale doit se renouveler, apporter quelque chose de neuf quand bien même les codes se brisent et le lectorat vous boude.
Un livre, c’est une histoire, des idées qui, comme celles qui peuvent être dites à voix haute, ne sont pas destinées à plaire à tout le monde.
Prendre des références sur les autres donne des exemples. En revanche, ce qui construit un auteur, c’est avant tout les pierres qui lui sont jetées aux visages et qui lui permettent de grandir à l’abri ou pas de la renommée internationale !
Dans le monde de l’écriture, les cocons de velours n’existent pas ! Ils ne représentent qu’un rêve puérile nourrit de passion qu’une poignée d’auteurs parviendront à réaliser.
Je conseille donc l’Atelier d’écriture de Bruno Tessarech pour celles et ceux qui souhaitent faire le point.
Voir un peu comment vous vous situez par rapport à vos idées et vous tenir informé de la triste réalité : les formules magiques n’existent pas lorsqu’il s’agit de ses sortir les doigts du c… des narines pour parvenir au bout du chemin.
Au final, toute la vaste entreprise dans lequel l’auteur s’engage ne peut être cultivée que par ses soins.
Certains livres peuvent servir d’engrais plus ou moins puissant comme l’Atelier d’écriture de Bruno Tessarech.
Bonne semaine et portez vous bien !